Galbanum, magie de la bible.

Publié le par Essentiel

Cette ombellifère originaire de Perse, commune dans les régions de Syrie de l’Amanus, produit spontanément un suc laiteux qui, séché prend la forme d'une « résine en larmes » d'un jaune tirant sur le vert, d'aspect cireux, appelé galbanum. Il était utilisé par les Égyptiens pour oindre le front du futur Osiris, comme encens à brûler (l’encens vert des textes), dans les rituels d'embaumement et comme cosmétique. 

Dans l'antiquité, sa fumée assez acre a longtemps servi pour éloigner les serpents et insectes. Elle est encore utilisée à cet effet dans la médecine copte. Il entrait dans la composition du plus saint des parfums des Hébreux, l’encens du sanctuaire décrit dans l’Exode et dont l’usage profane était prohibe sous peine « d'être retranché de son peuple » (Exode 30, 34-37).
 

Dioscoride mentionne ses -propriétés sédatives et analgésiques. Dans l’actuelle pharmacopée le galbanum est encore employé comme tonique et stimulant ainsi que pour son action sur le rein.
 

En aromathérapie, il est prescrit, notamment contre l’anxiété.
 

Hors du contexte biblique, ajoutons que le parfum du galbanum permet de se concilier la protection du « Djinn de la terre » pour les Arabes et du « gnome »pour les Occidentaux.
 

En parfumerie, il soutient et accentue les substances auxquelles il est mélangé, son odeur est boisée, balsamique, verte, musquée, aiguë et intense.



Les parfums de la bible

Publié dans Résines et encens

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